Ceux d’entre vous qui ont la télé (contrairement à moi qui vis dans la simplicité involontaire) ont constaté, en regardant les reportages de notre chaîne locale, que j’apparais dans à peu près TOUS les reportages liés aux ouvertures de nouveaux bars de Namur-city.
Trinquons, My Lord
Oui, c’est vrai, c’est un constat, un fait, vous n’avez pas rêvé, ce n’est ni mon hologramme ni mon double maléfique.
Je ne suis donc pas là pour démentir ces faits ni pour me trouver un alibi, mais pour vous expliquer à quel point il s’agit d’un concours de circonstances.
Mardi soir, nous sommes allées manger un bout en ville avec Mère et les Sœurs. (Notez que noté de la sorte, on dirait un peu que je sors du Couvent, ce qui serait antinomique avec mon récit).
Allez, tirez sur ce petit joint, Sœur Marie-Thérèse
En sortant du restaurant, Mathilde nous dit : « J’ai des amis qui viennent d’ouvrir un nouveau bar. On va aller boire des cocktails. »
Il était déjà 21h12.
Et moi, à 21h12, je prends mon médicament pour la tension et je vais me coucher (ce qui fait toujours bien marrer Sébastien qui me surnomme « la vieille aux chats »).
Je proteste donc. Non, nous n’irons pas boire des cocktails, je vais me coucher. Mère m’emboite le pas en décrétant qu’elle rentre elle aussi. Mais nous n’avons pris qu’une seule voiture et Caro nous dit : « N’exagérez pas, non plus : il est seulement 21h, on peut bien aller boire un petit verre tranquille. »
Avions-nous le choix ?
C’est comme cela que nous nous sommes retrouvées au Botanical by Alfonse, (bar que je recommande plus que vivement, mais là n’est pas mon propos).
Très vite, Mère, grisée par l’ambiance sympa et l’alcool de cerises griottes, a retourné sa veste.
Quand elle a déclaré avec beaucoup d’emphase : « J’en reprendrais bien un petit deuxième, moi », j’ai su que j’étais désormais seule dans l’équipe des vieilles aux chats et que contre celle des piliers de comptoirs, je ne pouvais absolument rien, et qu’il fallait que je fasse ce pour quoi j’étais venue, c’est-à-dire BOIRE DE L’ALCOOL.
Cela faisait un petit moment déjà que nous étions entourées d’une petite équipe de télé qui faisait un reportage sur le bar en question, mais bon, nous essayions de faire abstraction.
Quand la journaliste est venue demander à Mathilde si elle pouvait l’interroger, elle a décliné l’invitation, renonçant en toute conscience à un futur statut de célébrité locale (en gros, elle savait que tous ses potes allaient se payer sa tronche si elle acceptait).
Je veux un contrôle total de mon image
Quelques jours plus tard, et par sens de l’amitié uniquement, nous avons inauguré l’espace bar d’un ami antiquaire.
Et… bien entendu, une équipe de Canal C était à nouveau présente.
Je le répète donc : C’est vraiment un hasard si les deux seuls jours de l’année où je sors, on m’a filmée dans des bars.
Aussi, c’est pour lui faire sa publicité que Chloé et moi avons imaginé quelques mises en scène d’une incroyable créativité.
Tant que les enfants ne t’appellent pas « la dame des bars de la télé » en te pointant du doigt quand ils te croisent, tout va bien.
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Grand merci, me voilà rassurée
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