Les différentes traductions de ce titre de Virginia Woolf (« Promenade au phare » ou plus sobrement « Au phare ») tendent aujourd’hui à converger vers « Vers le phare » qui marque une intention de s’y rendre, objet même du roman.
Cette couverture est un magnifique tableau du grand Sorolla, que j’aime d’amour.
« D’abord la pulsation de la couleur inondait le golfe de bleu ; le cœur se dilatait avec elle et le corps tout entier avait l’impression de nager, pour être, l’instant d’après, arrêtés et glacés par la noirceur épineuse des vagues contrariées. Puis, derrière le grand rocher noir on voyait jaillir presque tous les soirs à intervalles irréguliers – de sorte qu’il fallait guetter et c’était une joie quand cela venait – une fontaine d’eau blanche. Et tout en l’attendant on regardait sur le pâle demi-cercle de la grève la succession des vagues déposer leur douce pellicule nacrée. »

A perfect pairing – the great Sorolla, indeed! Many thanks for sharing. 😎🌺
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Superbe tableau, je ne connaissais pas du tout ce peintre. Merci pour la découverte.
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Avec plaisir. C’est un grand nom espagnol, il a fait de pures merveilles
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Moi aussi j’aime beaucoup Sorolla… et je n’ai encore jamais lu ce livre mais il faudrait que je me penche davantage sur l’œuvre de Virginia Woolf.
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C’est une oeuvre magnifique. Un peu exigeante 🙂
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Pour le moment je n’ai lu qu’Orlando mais je sais que c’est loin d’être le livre le plus représentatif de Virginia Woolf 😉
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