Il pleut, en Irlande. Il pleut sans discontinuer, et le moral des troupes est au plus bas. La vie de Grace Quinn dérape salement. Étrange livre que celui-ci, trouvé au fond d’une boîte à livres. Car si l’écriture est très belle (par moments même superbe), j’avoue m’être demandé pendant très longtemps quel était son propos. Du coup, c’est un « sans plus » pour moi, mais il se pourrait que je sois passée à côté de quelques chose.
« Ensemble ils avaient arpenté la terre détrempée, ils avaient peiné sur la bruyère et les taillis près du lac. Ils avaient parlé, et parlé encore. De quoi, il ne savait plus. Il ne se rappelait que le chemin. Leurs pas, ses pieds qui se posaient l’un après l’autre pour le porter sur un sol toujours neuf, au bord de l’eau, dans l’herbe haute ou sur l’herbe rase, jusqu’au sommet d’une colline. Il se rappelait l’impression que lui procurait la distance parcourue, la sensation sécurisante de se savoir éloigné de tout être humain, excepté sa mère. »


Je vois qu’il est à la bibliothèque d’Ixelles où j’ai justement prévu d’aller mercredi. Je peux donc le prendre et bousculer un peu mon programme de lecture pour voir si tu es passée à côté de quelque chose ou pas.
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