










des champs de colza et encore des champs de colza n’échappant pas à mon appareil photos.
Je les croque en rentrant. J’ajoute un peu d’acrylique, ma nouvelle marotte. Le mix n’a rien d’improbable alors je me lance dans un grand dessin marin selon le même procédé.
Première semaine de randonnée tout à fait satisfaisante. Je fais des petits graphiques pour m’encourager.
Carnet de randonnée, suite. Je prends vraiment goût à mes escapades.
Belle journée, aujourd’hui. Avons mangé des sushis avec Sophie puis, comme j’avais une heure à tuer, je suis allée m’acheter des crayons de couleur, puis je suis allée déguster une crêpe à la « Brioche dorée ».
Une dame assise à côté de moi m’interpelle : « Vous travaillez dans le domaine médical ? » « Non, pourquoi ? » « A cause de ce que vous lisez », me répond-elle en désignant mon abscons ouvrage de psychopathologie psychanalytique. Je lui explique que je suis une formation en art-thérapie et notre conversation dévie rapidement vers une conversation véritable. Elle est peintre, a été en « travail » pendant trente ans, a étudié les mandalas. « Il faut donner à chaque moment de la vie qui s’écoule une profondeur. Il faut agrandir la vie, l’augmenter », me dit-elle.
En rentrant à la maison, je reprends « le mage » sur du beau papier aquarelle, avec mes beaux nouveaux crayons, puis pars m’égarer dans la lande.
Les petits sapins sont d’un vert tendre lumineux.
Il y a près de chez moi des champs d’un orange superbe, étonnant, tranchant sur ce ciel gris. Les photos ne rendent pas justice aux tons véritables, hélas.
Mon carnet de randonnée, petite trouvaille pour me motiver à marcher.
Les bords de mer imaginaires de ce soir me font penser à d’anciennes illustrations sur le même thème que j’aime beaucoup…
La guérison est partout. Dans les bourgeons éclos, dans la caresse au chien gris, dans les ombres rampant aux pieds des arbres. J’écarte les fougères, avance, cherche ma place en ce royaume fait de cris d’oiseaux. Mon rituel du matin, à présent : une promenade, la capture de quelques photos, puis rentrer au logis et remplir de petits croquis mon carnet, telles des impressions ayant laissé leur trace.
Promenade sous un ciel rosé.
(Que c’est énervant ce WordPress qui ne sépare plus les images. Quelqu’un sait comment y remédier ?)
Ces fleurs de pommiers m’ont donné envie de les croquer.