Lever aux aurores pour emprunter la piste de terre sur laquelle on est ballottées comme des sacs de patates.
Monter avec la camionnette sur le ferry qui nous transporte vers les îles Vestmann.
Avoir l’estomac qui se soulève sur le roulis.
Approcher des îles.
Splendeur.
C’est le moment de faire des blagues sur la météo islandaise.
Puisque la pluie est l’ennemi du peintre, nous entamons l’ascension d’un col.
Des macareux par centaines.
C’était un rêve d’enfant, de les voir. Aujourd’hui, j’ai dix ans à nouveau.
La pluie nous surprend. La visibilité est extrêmement réduite. Purée de pois et pluie de halebardes.
Detrempées, nous redescendons.
Il paraît que les îles Vestmann sont très belles.
Aussi, je dois vous dire que nous faisons du camping glamour : du glamping.
Dans des tonneaux de vin.
Les tonneaux de camping ont l’air pas mal, mais j’adore les falaises ! On dirait qu’elles sont maudites. Les trous dedans me font penser à ceux laisser par les insectes qui rongent le bois, c’est marrant
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