Récits

Islande. Jour 7. Quitter les îles

Ce matin, hop hop, on se lève et on quitte nos maisons de hobbit, non sans oublier de faire notre petite blague quotidienne sur la météo.

Nous disons adieu à la tenancière du camping des flots bleus, en lui expliquant notre nouvelle destination.

Dans nos barils de rhum, la déco regorge de phrases optimisantes.

Un peu comme s’ils avaient besoin d’avoir cela sous les yeux, sinon ils clamseraient tous », souligne Adèle.

On dit au revoir aux stars de l’île : les macareux.

Ils sont un peu poseurs, et les connaissances ornithologiques de Mère laissent un peu à désirer, mais nous n’osons point la contrarier.

Nous embarquons sur le ferry.

Plus de soleil qu’à l’aller, moins de remous, et donc moins de haut-le-coeur.

C’est que nous commençons à avoir le pied marin, voyez-vous.

Arrivées sur le continent, nous nous dirigeons vers notre troisième maison. Non sans avoir fait plusieurs haltes dans des lieux enchanteurs entièrement créés par Dame Nature.

Des chutes, des volcans, des glaciers, toujours aux noms imprononçables : il y en a pour tous les goûts.

Notre maison semble lépreuse, un peu délabrée. Digne d’un polar islandais sordide où un vieil homme nu et trapu tuerait des femmes peintres à coups de pelle à déneiger.

Mais ce n’est pas si grave.

Parce que la vue est magnifique : une rivière noire qui serpente dans une plaine, devant le blanc scintillant du glacier.

Et puis il y a le wifi.

Et puis, il y a un jacuzzi.

C’est que l’on vit bien, voyez-vous.

4 réflexions au sujet de “Islande. Jour 7. Quitter les îles”

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